Dans un couple selon le Nouveau
Testament, l’homme (doit) aime(r) sa femme comme le Christ aime l’Eglise. Dieu demande à l’homme de se sacrifier, de
souffrir, de donner son sang. Il dit « Je me suis donné complètement à
toi, sans conditions, pour que tu sois heureuse et responsable ». C’est la
juste manière de se donner. Si la femme a(vait) plus fauté, c’est parce qu’elle
est plus sensible et blessée. Qu’elle n’est souvent pas dans son assiette,
qu’elle a besoin d’amour, de tendresse, de patience et de dialogue.
Chez
les Juifs, les fiancés étaient engagés dans une partie essentielle du mariage
même s’il n’était pas encore consommé. Le choix des conjoints était fait par
les parents, et malgré cette dictature sur le choix de savoir avec qui partager
sa vie, des mariages étaient bien réussis, avec les valeurs et le respect.
Aujourd’hui,
les hommes et les femmes se choisissent librement et les familles connaissent
beaucoup de crises. Aujourd’hui, on fait des mariages de compromis. On fait un
contrat : « moi je veux ça et toi cela. » Si ce contrat n’est
pas respecté : « Au revoir ». Les conjoints ne supportent pas le
poids douloureux du mariage. La vie était-elle meilleure qu’aujourd’hui ?
Pourquoi décidait on de faire la vie ensemble tout de même ? Nos
grand-mères disaient : « J’aime le sacrifice pour l’unité »,
alors qu’aujourd’hui, on ne connaît pas le sacrifice. Des femmes âgées m’ont
dit. « Je suis restée. Il ne le méritait pas, mais je suis restée pour lui
montrer le bon chemin, pour qu’il ne soit pas plus perdu ». Aujourd’hui on
dit : « Si tu ne me donnes pas mes droits, je te laisse ». Cette
société veut uniquement des droits sans les devoirs.
Dans
un couple selon l’Evangile, il faut de l’amour, de la douceur, de la patience
et de la bonne volonté.
Dans
la chrétienté, celui qui aime ne cherche ni droits, ni devoirs, mais seulement
la volonté de guérir et sauver. Nos mères n’étaient pas des mères qui veulent
sauver un mari et des enfants. Les enfants ont besoin d’un père et d’une mère
et la grandeur de la vie se trouve dans le sacrifice (pour ceux qu’on aime).
Pour
unir les conjoints, il y a un élément de base, un rocher indispensable :
la volonté de se choisir l’un l’autre, malgré les difficultés. Il faut aussi
l’aide de Dieu pour connaître l’amour, pouvoir se sacrifier et être heureux de
le faire. Je peux aussi plus facilement me sacrifier si c’est pour un bien plus
grand pour moi, mais surtout pour ce qui fait du bien à l’autre. Je peux faire
des efforts pour mon métier, pour mon égoïsme, mais j’en ferai surtout pour
l’autre.
Pour pouvoir se donner, il faut
aussi expérimenter le pardon et le salut de Dieu. Il ne faut pas avoir peur de nos péchés. Ne
pas refuser de les regarder. Quand on les regarde, on peut être terrorisés,
même par les petits péchés qui peuvent allumer une forêt entière. Ne négligeons
pas une petite faute qui peut devenir cause de destruction et d’horreur. (Même
si) l’autre me condamne et me juge en ne me permettant pas d’être pêcheur.
N’ayons
pas peur au contraire d’avoir tendresse de nous-mêmes en reconnaissant que ce
qui nous détruit (est une question) qui regarde les yeux de Jésus qui nous dit
« N’ayez pas peur ». Que celui qui est malade regarde les yeux de
Jésus qui dit « Si tu n’as pas peur (de ce regard de Jésus), tu vas même
convertir le monstre, tu oublieras l’hypocrisie des autres qui te poignardent.
Celui qui est détruit et blessé ne se sent pas capable, il doit chercher Jésus
et c’est Jésus qui changera nos vies pour que nous le glorifiions sans cesse.
C’est
Jésus qui te donne le courage d’aller vers l’avant.
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