lundi 14 décembre 2015

Sermon mariage, sacrifice et pardon.

Dans un couple selon le Nouveau Testament, l’homme (doit) aime(r) sa femme comme le Christ aime l’Eglise. Dieu demande à l’homme de se sacrifier, de souffrir, de donner son sang. Il dit « Je me suis donné complètement à toi, sans conditions, pour que tu sois heureuse et responsable ». C’est la juste manière de se donner. Si la femme a(vait) plus fauté, c’est parce qu’elle est plus sensible et blessée. Qu’elle n’est souvent pas dans son assiette, qu’elle a besoin d’amour, de tendresse, de patience et de dialogue.

Chez les Juifs, les fiancés étaient engagés dans une partie essentielle du mariage même s’il n’était pas encore consommé. Le choix des conjoints était fait par les parents, et malgré cette dictature sur le choix de savoir avec qui partager sa vie, des mariages étaient bien réussis, avec les valeurs et le respect.

Aujourd’hui, les hommes et les femmes se choisissent librement et les familles connaissent beaucoup de crises. Aujourd’hui, on fait des mariages de compromis. On fait un contrat : « moi je veux ça et toi cela. » Si ce contrat n’est pas respecté : « Au revoir ». Les conjoints ne supportent pas le poids douloureux du mariage. La vie était-elle meilleure qu’aujourd’hui ? Pourquoi décidait on de faire la vie ensemble tout de même ? Nos grand-mères disaient : « J’aime le sacrifice pour l’unité », alors qu’aujourd’hui, on ne connaît pas le sacrifice. Des femmes âgées m’ont dit. « Je suis restée. Il ne le méritait pas, mais je suis restée pour lui montrer le bon chemin, pour qu’il ne soit pas plus perdu ». Aujourd’hui on dit : « Si tu ne me donnes pas mes droits, je te laisse ». Cette société veut uniquement des droits sans les devoirs.

Dans un couple selon l’Evangile, il faut de l’amour, de la douceur, de la patience et de la bonne volonté.
Dans la chrétienté, celui qui aime ne cherche ni droits, ni devoirs, mais seulement la volonté de guérir et sauver. Nos mères n’étaient pas des mères qui veulent sauver un mari et des enfants. Les enfants ont besoin d’un père et d’une mère et la grandeur de la vie se trouve dans le sacrifice (pour ceux qu’on aime).

Pour unir les conjoints, il y a un élément de base, un rocher indispensable : la volonté de se choisir l’un l’autre, malgré les difficultés. Il faut aussi l’aide de Dieu pour connaître l’amour, pouvoir se sacrifier et être heureux de le faire. Je peux aussi plus facilement me sacrifier si c’est pour un bien plus grand pour moi, mais surtout pour ce qui fait du bien à l’autre. Je peux faire des efforts pour mon métier, pour mon égoïsme, mais j’en ferai surtout pour l’autre.

Pour pouvoir se donner, il faut aussi expérimenter le pardon et le salut de Dieu. Il ne faut pas avoir peur de nos péchés. Ne pas refuser de les regarder. Quand on les regarde, on peut être terrorisés, même par les petits péchés qui peuvent allumer une forêt entière. Ne négligeons pas une petite faute qui peut devenir cause de destruction et d’horreur. (Même si) l’autre me condamne et me juge en ne me permettant pas d’être pêcheur.
N’ayons pas peur au contraire d’avoir tendresse de nous-mêmes en reconnaissant que ce qui nous détruit (est une question) qui regarde les yeux de Jésus qui nous dit « N’ayez pas peur ». Que celui qui est malade regarde les yeux de Jésus qui dit « Si tu n’as pas peur (de ce regard de Jésus), tu vas même convertir le monstre, tu oublieras l’hypocrisie des autres qui te poignardent. Celui qui est détruit et blessé ne se sent pas capable, il doit chercher Jésus et c’est Jésus qui changera nos vies pour que nous le glorifiions sans cesse.

C’est Jésus qui te donne le courage d’aller vers l’avant. 

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